domingo, 1 de agosto de 2021

Mudanças climáticas.

 

Aujourd'hui en Suisse

Suisse de partout, bonjour,

Dès aujourd’hui, l’humanité vit à crédit jusqu’à la fin de l’année. Car les ressources qu’elle va consommer dépassent ce que la planète peut produire en douze mois. La date de ce «Jour du Dépassement» avance inexorablement chaque année – malgré un léger répit en 2020 dû à la pandémie. Mais il ne faudra pas attendre la prochaine pour commencer à agir vraiment. L’heure est grave! Et les nouvelles sur le front du dérèglement climatique ne sont guère plus réjouissantes. Là encore, l’heure n’est plus aux paroles, mais aux actes.

Et ne m’en veuillez pas d’ajouter «surtout en Suisse» - où le Jour du Dépassement a eu lieu encore bien plus tôt – le 11 mai.

Bonne lecture malgré tout,



Marc-André Miserez

Point fort: science

 


 Keystone / Pawel Supernak

C’est aujourd’hui le Jour du Dépassement, celui où l’humanité a épuisé les ressources que la Terre est capable de régénérer en une année et commence à vivre à crédit. Mais pour la Suisse, c’était déjà le 11 mai. Si chaque habitant du monde consommait et gaspillait autant que nous autres Helvètes, il faudrait donc près de trois planètes pour assurer la survie de l’humanité.

On le surveille depuis des décennies. En 1970, le Jour du Dépassement tombait encore le 29 décembre. En 1990, c’était le 11 octobre et en 2019, c’était déjà un 29 juillet. La pandémie et le ralentissement de la consommation qu’elle a imposé avaient permis de gagner trois semaines en 2020, mais la course folle est désormais relancée.

Parallèlement, les experts mondiaux du climat se font de plus en plus clairs – en juin, un brouillon du prochain rapport du Giec avait fuité dans la presse, révélant des conclusions apocalyptiques. «La vie sur Terre peut se remettre d'un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes […] mais l’humanité ne le peut pas», lisait-on dans ce document de 137 pages, qui annonce des changements douloureusement palpables pour bien avant 2050.

L’actualité de ce début d’été - dôme de chaleur sur l’Amérique du Nord, intempéries et inondations en Europe et en Asie, famine à Madagascar – ne fait que confirmer ces tendances, et tout semble aller plus vite que ce que présidaient les experts. Autant dire que le temps presse et que la prochaine Conférence sur le climat, la COP26, en novembre à Glasgow, devra accoucher d’engagements fermes et résolus.

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