sexta-feira, 15 de novembro de 2019

ALIENAÇÃO TOTAL! AUSÊNCIA ABSOLUTA DE PENSAMENTO!

14 DE NOVEMBRO DE 2019, 15H01

O pastor bolsonarista responsável pela igreja, Albertino Alves de Sá, também convidou a todos os fiéis a orarem pelas "autoridades que governam o país"

Reprodução
A 1ª Igreja Evangélica Luz do Mundo, localizada em Lages, Santa Catarina, realizou no último domingo (10) um culto em homenagem ao governo de Jair Bolsonaro. Para tanto, as integrantes do coral trajavam roupas militares, e o pastor responsável pelo local, Albertino Alves de Sá, convidou a todos os fiéis a orarem pelas “autoridades que governam o país”.
Em vídeo, publicado pelo jornal local Notícia no Ato, é possível ver as mulheres que fazem parte do coral da igreja vestindo o uniforme militar. De acordo com o jornal, a apresentação foi coordenada pela esposa de Albertino, a pastora Uelida Borges Oliveira de Sá.
O jornal também relata que o pastor Albertino “prega a orientação patriótica, já que as autoridades da Nação são constituídas por Deus, conforme relata em Romanos”. Albertino já expandiu seu ministério para outras cidades de Santa Catarina e está hoje em 10 municípios.
Confira o vídeo:
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Foto do pastor exaltando o presidente Jair Bolsonaro:

Live do Conde: A direita encurralada

https://www.youtube.com/watch?v=U8utAyPZ62c&feature=em-lbcastemail

Cuba a été victime du système de sanctions le plus injuste, le plus sévère et le plus long jamais appliqué contre un pays

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Cuba a été victime du système de sanctions le plus injuste, le plus sévère et le plus long jamais appliqué contre un pays

Intervention du ministre des Relations extérieures de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, lors de la présentation du projet de Résolution « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique à Cuba », à New York, le 7 novembre 2019, « Année 61 de la Révolution » (Traduction de la version sténographique de Présidence de la République)
MONSIEUR le Président,
Excellences, mesdames et messieurs les représentants permanents,
Mesdames et messieurs les délégués,
Ces derniers mois, le gouvernement du président Donald Trump s’est lancé dans une escalade de son agression contre Cuba, avec l’application de mesures non conventionnelles pour empêcher l’approvisionnement en carburant de notre pays à partir de divers marchés par le biais de sanctions et de menaces à l’encontre des navires, des compagnies maritimes et des compagnies d’assurance. Son objectif, en plus de porter préjudice à l’économie, est de nuire au niveau de vie des familles cubaines. Oui, le gouvernement des États-Unis est responsable.
En avril de cette année, l’introduction d’actions en justice devant les tribunaux étasuniens contre des entités cubaines, étasuniennes et de pays tiers a été autorisée en vertu du Titre III de la Loi Helms-Burton.
La traque de nos relations bancaires et financières avec le reste du monde a été renforcée.
Les envois de d’argent aux citoyens cubains ont été restreints ; l’octroi de visas a été réduit et les services consulaires limités ; un accord entre les Fédérations de baseball a été résilié ; les voyages individuels de citoyens étasuniens ont été annulés ; les voyages de croisières et les vols directs vers les aéroports cubains ont été interdits, sauf à La Havane ; la location d’avions ayant plus de 10% de composants étasuniens a été interdite, de même que l’acquisition de technologie et d’équipement dans des conditions similaires ; les activités commerciales et de promotion, et les échanges culturels et éducatifs ont été supprimés. Oui, le gouvernement des États-Unis est responsable.
Il a renforcé agressivement l’application extraterritoriale de son blocus imposé à Cuba contre des États tiers, leurs entreprises et leurs citoyens.
Il ne cache pas son objectif d’asphyxier économiquement Cuba et d’accroître les dommages, les pénuries et les souffrances de notre peuple.
Le gouvernement des États-Unis a également entrepris de saboter la coopération internationale de Cuba dans le domaine de la santé. À travers une campagne de diffamation, les responsables politiques et les fonctionnaires étasuniens s’attaquent directement à un programme fondé sur d’authentiques conceptions de la coopération Sud-Sud qui, par ailleurs, bénéficie de la reconnaissance de la communauté internationale.
Monsieur le Président,
L’ambassadrice des États-Unis manipule grossièrement la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Article 3 : Droit à la vie.
Le blocus cause des dommages humanitaires incalculables, constitue une violation flagrante, massive et systématique des droits humains et est considéré comme un acte de génocide au sens des alinéas b) et c) de l’Article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948. Il n’existe pas de famille cubaine qui n’en subisse pas les conséquences.
Un enfant cubain atteint d’insuffisance cardiaque sévère ne peut pas disposer du système le plus avancé d’assistance circulatoire à usage pédiatrique parce qu’il est d’origine étasunienne, et bien que nous ayons demandé de l’acheter à plusieurs reprises, les entreprises étasuniennes qui le commercialisent n’ont donné aucune réponse.
En raison des interdictions imposées à Cuba, une personne souffrant d’insuffisance cardiaque sévère ne peut pas disposer du dispositif d’assistance ventriculaire, qui permet de prolonger la vie du patient dans un état critique jusqu’à ce qu’il soit possible d’effectuer la greffe ou, dans d’autres cas, jusqu’à la récupération de la fonction cardiovasculaire.
À cause du blocus, Bryan Gomez Santiesteban, âgé de 16 ans, et Leydis Posada Cañizares, de 19 ans, qui sont en pleine croissance, n’ont pas accès à des prothèses internes extensibles, mais fixes, si bien qu’ils doivent subir de fréquentes opérations pour les remplacer. Les prothèses extensibles sont fabriquées par l’entreprise étasunienne Stryker. Oui, votre gouvernement est responsable.
Le blocus rend également impossible l’accès à de nouveaux médicaments pour le traitement du cancer, lesquels sont produits uniquement par les compagnies pharmaceutiques étasuniennes.
Mayra Lazus Roque, 57 ans, est une patiente atteinte d’un cancer du rein qui n’a pu être traitée avec le médicament de nouvelle génération, le Sunitinib, produit uniquement par l’entreprise étasunienne Pfizer. Grâce au traitement qu’elle a reçu avec des produits de l’industrie biotechnologique cubaine, elle se trouve en bonne santé générale.
Eduardo Hernandez Hernandez, âgé de 49 ans, souffre d’un mélanome métastatique. Le meilleur traitement pour ce type de cancer est le Nivolumab, un médicament uniquement produit par la société étasunienne Bristol Myers Squibb, auquel nous n’avons pas accès, si bien que le patient est traité avec d’autres alternatives. Oui, votre gouvernement est responsable.
Année après année, à ce siège de l’ONU, la délégation des États-Unis, comme vient de le faire son ambassadrice, a déclaré, avec le plus grand cynisme, que son gouvernement soutient le peuple cubain : peut-on croire une telle affirmation ?
Le gouvernement des États-Unis ment et falsifie les données sur les de prétendues licences de vente de médicaments et d’aliments à Cuba, lesquelles ne parviennent à se concrétiser qu’avec de grandes difficultés.
La délégation des États-Unis, présente à ce siège, devrait expliquer à cette Assemblée les conditions qu’elle impose aux achats cubains : nous n’avons pas accès à des crédits publics ou privés ; nous devons payer en espèces lorsque les marchandises arrivent au port ; les banques qui traitent nos transactions sont traquées ; il est interdit d’utiliser des navires cubains. Oui, il est responsable. Qui fait du commerce dans le monde dans de telles conditions ?
Le modèle cubain, efficace et réussi, a assuré et assure aux Cubains l’égalité des chances, l’équité et la justice sociale, en dépit de l’hostilité et de la coercition.
Monsieur le Président,
Le gouvernement des États-Unis n’a aucune autorité morale pour critiquer Cuba ou quiconque en matière de droits de l’Homme humains. Nous rejetons la manipulation répétée de ces droits à des fins politiques et la double morale qui les caractérise.
L’ambassadrice a déclaré que son objectif est de révéler la vérité, mais la conscience coupable a trahi ses paroles et elle a dit qu’elle n’était pas venue pour l’avouer.
Article 3 : Droit à la vie, de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
La mort de civils infligée par leurs troupes sous diverses latitudes et le recours à la torture ; les meurtres d’Afro-Américains par la police et de migrants par des patrouilles frontalières ; la mort de mineurs non accompagnés en détention migratoire et le recours abusif et différencié sur le plan racial à la peine de mort, applicable à des mineurs et à des personnes handicapées mentales, méritent d’être condamnés.
Article 5 : Droit de ne pas être torturé.
L’impunité du lobby des armes est coupable de l’augmentation des homicides, y compris d’adolescents. Au cours des huit premiers mois de 2019, il y a eu environ 250 attaques multiples à l’arme à feu, faisant près d’un millier de victimes, dont près d’un quart ont été mortelles. En 2018, 100 Étasuniens sont morts chaque jour et 274 ont été blessés par arme à feu.
Aux États-Unis, il y a 2,3 millions de personnes en prison, soit le quart de la population carcérale mondiale, et 10,5 millions d’arrestations chaque année. Article 9 : Ne pas être détenu arbitrairement.
137 Étasuniens meurent chaque jour d’overdose d’opiacées, et par faute de traitement adéquat, 251 de maladies cardiaques et 231, prématurément, de cancer. 170 amputations évitables associées au diabète sont effectuées chaque jour. Article 25 : Droit à la santé.
La répression et la surveillance policière des immigrés, la séparation des familles, la séparation des parents et la détention indéfinie de plus de 2 500 enfants, l’expulsion de 21 000 d’entre eux et les mesures brutales qui menacent les enfants d’immigrés clandestins qui ont grandi et reçu une éducation aux États-Unis sont odieuses. Article 1 : Droit à la dignité et à la liberté.
Article 11 : Droit à un procès équitable
Ce gouvernement maintient indéfiniment des détenus dans un vide juridique, sans défense, sans tribunal ni procès équitable, à la prison de la base navale de Guantanamo qui usurpe notre territoire.
Article 25 : Droit au bien-être personnel.
Dans le pays le plus riche, 40 millions d’Étasuniens vivent dans des conditions de pauvreté, dont 18,5 millions dans l’extrême pauvreté. 25,7% des personnes handicapées vivaient dans la pauvreté à la fin de l’année dernière. Plus d’un demi-million de ses citoyens dorment dans la rue.
Article 23 : Droit au travail.
À la fin de 2018, on comptait 6,6 millions de chômeurs aux États-Unis.
Article 25 : Droit à la santé.
28,5 millions de citoyens n’ont pas d’assurance maladie et les mesures annoncées en priveront des millions de personnes à faible revenu.
Article 26 : Droit à l’éducation.
L’éducation de qualité n’est pas accessible à la majorité de la population. La moitié des adultes ne peut pas lire un livre écrit pour le niveau de 4e. L’égalité des chances aux États-Unis est une chimère. Les adolescents et les jeunes protestent à juste titre car leur gouvernement les prive de leurs droits environnementaux.
Article 2 : Non-discrimination.
Les femmes gagnent environ 85 % du revenu des hommes aux États-Unis et elles devraient travailler 39 jours de plus par an pour les égaler. Les accusations de harcèlement sexuel se multiplient.
La richesse moyenne des familles blanches est sept fois supérieure à celle des familles d’ascendance africaine. Le taux de mortalité des enfants de moins d’un an et des mères en couches est deux fois plus élevé que celui des Blancs.
Il existe une tendance raciale différenciée dans la population carcérale étasunienne et dans la durée des peines d’emprisonnement.
La corruption prévaut dans le système politique et dans le modèle électoral contre les postulats de l’article 21 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, relatif au droit de participer à la conduite des affaires publiques. Il existe un écart croissant entre les décisions du gouvernement et la volonté du peuple. Des minorités puissantes et exclusives, en particulier les groupes d’entreprises, décident de la nature et de la composition du gouvernement, du Congrès et des institutions de l’administration de la justice et de l’application de la loi.
Les États-Unis sont un pays où les droits humains sont violés de façon systématique, et souvent massive et flagrante. Ils ne font partie que de 30 % des instruments internationaux relatifs aux droits humains et ne reconnaissent pas en tant que tel le droit à la vie, le droit à la paix, le droit au développement, à la sécurité, à l’alimentation, ni les droits des enfants.
Article 13 : Liberté de voyager.
Le blocus viole également les droits humains et les libertés civiles des citoyens étasuniens, à qui il limite injustement et arbitrairement la liberté de voyager à Cuba, la seule destination qui leur est interdite dans le monde. Oui, le gouvernement des États-Unis est responsable.
Monsieur le Président,
Au cours de cette dernière année, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor et d’autres organismes étasuniens ont imposé des amendes à des groupes financiers de pays tiers, tels que le groupe italien Unicredit et la Société Générale, une banque française, pour avoir violé le système de sanctions contre Cuba. Des dizaines de banques étrangères ont été intimidées et ont limité ou interrompu leurs liens financiers avec notre pays.
Des personnes physiques morales, c’est-à-dire des personnes tout simplement, sont également victimes du blocus. Une citoyenne allemande en poste à l’ambassade de Cuba à Berlin a été informée de la fermeture de son compte sur Amazone, alléguant l’existence des réglementations du blocus.
L’illégale Loi Helms-Burton guide le comportement agressif des États-Unis contre Cuba. Son essence est la prétention flagrante de violer le droit à l’autodétermination et à l’indépendance de la nation cubaine. Elle impose également l’autorité juridique des États-Unis sur les relations commerciales et financières de tout pays avec Cuba et établit la soi-disant primauté du droit et de la juridiction des États-Unis sur des pays tiers. Le blocus, dans son ensemble, constitue une violation grave du Droit international, de la Charte des Nations Unies et des postulats de la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix.
Tout le monde ne se soumet pas l’application extraterritoriale illégale des restrictions imposées par la loi étasunienne. En juin 2019, un juge de première instance de la Cour de La Haye a rendu un jugement positif en faveur de PAM International, basée à Curaçao, dans son procès contre la société néerlandaise EXACT Software Delft, désormais filiale de la société étasunienne KKR, pour l’application de dispositions du blocus des États-Unis contre Cuba, un verdict qui l’oblige à continuer à offrir ses services à PAM International, pour la fourniture de logiciels aux entreprises et organisations cubaines.
Des exemples comme celui-ci montrent qu’il existe des lois antidote, des instances de l’Organisation mondiale du commerce et des moyens de faire face à l’application extraterritoriale du blocus exercé contre Cuba.
Monsieur le Président,
Les dommages accumulés par l’application du blocus pendant près 60 ans s’élèvent à 922 milliards de dollars, compte tenu de la dévaluation du dollar par rapport à la valeur de l’or. Aux prix actuels, il a causé des pertes quantifiables estimées à plus de 138 milliards de dollars.
Au fil des ans, le blocus a constitué un obstacle essentiel aux aspirations au bien-être et à la prospérité de plusieurs générations de Cubains et demeure l’obstacle fondamental au développement économique du pays. Il constitue un frein à la mise à jour du Modèle de développement économique et social et à la mise en œuvre du Plan national 2030, à l’application de l’Agenda 2030 et à la réalisation de ses Objectifs de développement durable.
Les effets du blocus, en particulier les mesures contre les voyages, touchent avec une force particulière le secteur non étatique de l’économie.
Sans la perte de revenus provenant des exportations de biens et de services et les coûts associés au repositionnement géographique du commerce, le Produit intérieur brut de Cuba aurait augmenté aux prix actuels au cours de la dernière décennie, à un taux annuel moyen d’environ 10 %.
Les dommages annuels infligés par le blocus dépassent de loin le niveau des investissements étrangers directs nécessaires au développement national.
Depuis près de six décennies, Cuba est victime du système de sanctions le plus injuste, le plus sévère et le plus long jamais appliqué contre un pays : oui, le gouvernement des États-Unis responsable.
Malgré toutes les restrictions et les difficultés rencontrées par notre peuple, Cuba a réussi à contrecarrer les intentions manifestes du blocus, son effet écrasant depuis six décennies et son impact incontestable sur les potentialités du pays.
C’est l’efficacité du système socialiste cubain, de l’État et le patriotisme, les convictions révolutionnaires, la solidarité, le consensus et l’unité de notre peuple qui, malgré leurs pénuries, ont permis à Cuba de surmonter les graves défis qui nous ont été imposés.
On pourrait même se demander si certains pays industrialisés et technologiquement avancés seraient capables de résister à un assaut aussi long et aussi écrasant, d’assurer une croissance discrète mais durable de leur économie, de préserver leurs programmes de développement, d’avancer vers une économie de services et de savoir et garantir l’exercice des droits humains, dans des conditions d’équité, à tous leurs citoyen comme c’est le cas à Cuba.
Monsieur le Président,
Cette Assemblée a confirmé à plusieurs reprises son rejet de l’application de mesures coercitives unilatérales par le fait qu’elles sont contraires au Droit international et à la Charte des Nations Unies.
Les États-Unis appliquent des systèmes de mesures coercitives à l’encontre de plus d’une vingtaine de pays et des mesures unilatérales spécifiques à l’encontre de dizaines de pays, une tendance qui s’accentue sous leur gouvernement actuel.
Comme l’a souligné le Commandant en chef de la Révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, à l’occasion du 50e anniversaire des Nations Unies, à cette même tribune, nous devons aspirer à un monde « sans blocus cruels qui tuent hommes, femmes et enfants, jeunes et vieillards, telles des bombes atomiques silencieuses ».
Monsieur le Président,
Le gouvernement des États-Unis prétend exercer une domination impérialiste dans Notre Amérique, invoquant une fois de plus la vieille et agressive Doctrine Monroe et la « Diplomatie des canonnières ». Il redéploie sa 4e Flotte et accroît la présence et la puissance de ses bases militaires dans la région.
La définition de la politique de blocus s’exprime on ne peut mieux dans le tristement célèbre mémorandum rédigé par le Sous-secrétaire d’État Lester Mallory en avril 1960, que je cite : « (...) Il n’existe pas d’opposition politique réelle (…) Le seul moyen possible de faire perdre son appui interne au gouvernement, c’est de provoquer le désenchantement et le découragement par l’insatisfaction économique et les pénuries (…) Il faut mettre en œuvre au plus vite tous les moyens possibles pour miner la vie économique (…) en refusant à Cuba argent et fournitures afin de réduire les salaires nominaux et réels, dans le but de provoquer la faim, le désespoir et finalement le renversement du gouvernement. »
La représentante des États-Unis offense cette Assemblée par le langage inacceptable d’ingérence qu’elle utilise pour parler de l’héroïque peuple vénézuélien, de son union civique et militaire et du gouvernement bolivarien et chaviste, dirigé par le Président Nicolas Maduro Moros, à qui nous exprimons notre solidarité invariable.
Le gouvernement des États-Unis utilise des mensonges et des calomnies comme prétexte pour intensifier son agression contre Cuba. Je répète que ni les menaces ni le chantage ne nous arracheront la moindre concession politique. Nous ne renonçons pas non plus à la volonté d’établir, avec ce même gouvernement, une relation civilisée, fondée sur le respect mutuel et la reconnaissance de nos profondes divergences.
Comme l’a souligné le général d’armée Raul Castro le 10 avril dernier devant l’Assemblée nationale du Pouvoir populaire : « Malgré son immense pouvoir, l’impérialisme n’a pas la capacité de briser la dignité d’un peuple uni, fier de son histoire et de la liberté conquise au prix de tant de sacrifices. »
Cuba est consciente de l’abîme éthique et politique qui existe entre le peuple des États-Unis et son gouvernement, et fera tout son possible pour développer les liens profonds et larges qui les unissent à leurs citoyens.
Monsieur le Président,
Illustres représentants permanents ; Mesdames et Messieurs les délégué(e)s.
Nous sommes profondément reconnaissants à tous ceux qui ont exprimé leur rejet du blocus exercé contre notre pays et à ceux qui nous ont toujours accompagnés dans notre lutte sans relâche pour mettre fin à cette politique.
Comme l’a déclaré le président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel, le 10 octobre dernier : « Des journées intenses et difficiles nous attendent, mais personne ne nous enlèvera la confiance en l’avenir que nous devons à nos enfants dans la Patrie que nos pères ont gagné pour nous debout. »
Au nom du peuple héroïque, dévoué et solidaire de Cuba, je vous demande une fois encore de voter en faveur le projet de résolution contenu dans le document A/74/L.6 « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les États-Unis d’Amérique ».
Je vous remercie (Applaudissements).
»» http://fr.granma.cu/mundo/2019-11-08/cuba-a-ete-victime-du-systeme-de-...
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Cuba foi vítima do sistema de sanções mais injusto, mais severo e mais longo já aplicado contra um país

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Cuba foi vítima do sistema de sanções mais injusto, mais severo e mais longo já aplicado contra um país

Intervenção do ministro das Relações Exteriores de Cuba, Bruno Rodriguez Parrilla, na apresentação do projeto de resolução "Necessidade de suspender o bloqueio econômico, comercial e financeiro imposto pelos Estados Unidos da América em Cuba", em Nova York, 7 de novembro de 2019, "Ano 61 da Revolução" (Tradução da versão estenográfica da Presidência da República)
Presidente do SIR,
Excelências, Senhoras e Senhores Deputados, Representantes Permanentes,
Senhoras e senhores,
Nos últimos meses, o governo do presidente Donald Trump embarcou em uma escalada de sua agressão contra Cuba, com a aplicação de medidas não convencionais para impedir o fornecimento de combustível ao país de vários mercados através de sanções e ameaças contra navios, companhias de navegação e companhias de seguros. Seu objetivo, além de prejudicar a economia, é minar o padrão de vida das famílias cubanas. Sim, o governo dos EUA é responsável.
Em abril deste ano, o arquivamento de processos judiciais dos EUA contra entidades cubanas, norte-americanas e de países terceiros foi permitido sob o Título III da Lei Helms-Burton.
O rastreamento de nossas relações bancárias e financeiras com o resto do mundo foi reforçado.
As remessas de dinheiro para cidadãos cubanos foram restringidas; a concessão de vistos foi reduzida e os serviços consulares limitados; um acordo entre as federações de beisebol foi rescindido; viagens individuais de cidadãos dos EUA foram canceladas; cruzeiros e vôos diretos para os aeroportos cubanos foram proibidos, exceto em Havana; foi proibido o arrendamento de aeronaves com mais de 10% de componentes dos EUA, bem como a aquisição de tecnologia e equipamentos em condições semelhantes; atividades comerciais e promocionais e intercâmbios culturais e educacionais foram abolidos. Sim, o governo dos EUA é responsável.
Reforçou agressivamente a aplicação extraterritorial de seu bloqueio imposto a Cuba contra Estados terceiros, suas empresas e seus cidadãos.
Não esconde seu objetivo de sufocar economicamente Cuba e aumentar os danos, a escassez e o sofrimento de nosso povo.
O governo dos Estados Unidos também começou a sabotar a cooperação internacional de Cuba no campo da saúde. Por meio de uma campanha de difamação, os formuladores de políticas e autoridades americanas estão atacando diretamente um programa baseado em autênticos projetos de cooperação Sul-Sul, que, além disso, desfrutam do reconhecimento da comunidade internacional.
Sr. Presidente,
O embaixador dos EUA manipula grosseiramente a Declaração Universal dos Direitos Humanos.
Artigo 3: Direito à vida.
O bloqueio causa danos humanitários incalculáveis, é uma violação flagrante, maciça e sistemática dos direitos humanos e é considerado um ato de genocídio na aceção do Artigo 2 (b) e (c) da Convenção sobre Prevenção e Punição de Direitos Humanos. o genocídio de 1948. Não há família cubana que não sofra as conseqüências.
Uma criança cubana com insuficiência cardíaca grave não pode ter o sistema de suporte circulatório pediátrico mais avançado porque é de origem norte-americana e, embora tenhamos pedido várias vezes, As empresas americanas que o comercializam não deram resposta.
Devido às proibições impostas a Cuba, uma pessoa com insuficiência cardíaca grave não pode ter o dispositivo de assistência ventricular, que pode prolongar a vida do paciente em estado crítico até que seja possível realizar o transplante ou, em outros casos, até a recuperação da função cardiovascular.
Devido ao bloqueio, Bryan Gomez Santiesteban, de 16 anos, e Leydis Posada Cañizares, de 19 anos, não têm acesso a próteses internas esticadas, porém fixas, por isso devem ser submetidas operações frequentes para substituí-los. As próteses expansíveis são fabricadas pela empresa americana Stryker. Sim, seu governo é responsável.
O bloqueio também impossibilita o acesso a novos medicamentos para o tratamento do câncer, produzidos apenas pelas empresas farmacêuticas americanas.
Mayra Lazus Roque, 57 anos, é um paciente com câncer de rim que não pôde ser tratado com o medicamento de última geração, o Sunitinib, produzido exclusivamente pela empresa americana Pfizer. Graças ao tratamento que recebeu com produtos da indústria de biotecnologia cubana, ela está bem de saúde.
Eduardo Hernandez Hernandez, 49, sofre de melanoma metastático. O melhor tratamento para esse tipo de câncer é o nivolumabe, um medicamento produzido exclusivamente pela empresa americana Bristol Myers Squibb, à qual não temos acesso; portanto, o paciente é tratado com outras alternativas. Sim, seu governo é responsável.
Ano após ano, nesta sede das Nações Unidas, a delegação dos Estados Unidos, como o embaixador acaba de fazer, declarou, com o máximo cinismo, que seu governo apóia o povo cubano: podemos acreditar em algo assim? afirmação?
O governo dos EUA está falsificando e falsificando dados sobre as chamadas licenças de venda de medicamentos e alimentos em Cuba, o que só pode ser alcançado com grande dificuldade.
A delegação dos Estados Unidos, presente nesta sede, deve explicar a esta Câmara as condições que impõe às compras cubanas: não temos acesso a créditos públicos ou privados; devemos pagar em dinheiro quando as mercadorias chegarem ao porto; os bancos que processam nossas transações são perseguidos; é proibido o uso de navios cubanos. Sim, ele é responsável. Quem negocia no mundo sob tais condições?
O modelo cubano, eficaz e bem-sucedido, garantiu e garantiu aos cubanos igualdade de oportunidades, equidade e justiça social, apesar da hostilidade e coerção.
Sr. Presidente,
O governo dos EUA não tem autoridade moral para criticar Cuba ou qualquer outra pessoa pelos direitos humanos. Rejeitamos a repetida manipulação desses direitos para fins políticos e a dupla moral que os caracteriza.
A embaixadora disse que seu objetivo é revelar a verdade, mas a consciência culpada traiu suas palavras e ela disse que não chegou a admitir isso.
Artigo 3: Direito à vida, da Declaração Universal dos Direitos Humanos.
A morte de civis por suas tropas em várias latitudes e o uso de tortura; os assassinatos de afro-americanos pela polícia e migrantes por patrulhas de fronteira; a morte de menores não acompanhados em detenção de imigração e o uso racialmente abusivo e diferenciado racialmente de jovens e pessoas com deficiência mental merecem ser condenados.
Artigo 5: Direito de não ser torturado.
A impunidade do lobby das armas é responsável pelo aumento de mortes, incluindo adolescentes. Nos primeiros oito meses de 2019, houve aproximadamente 250 ataques múltiplos de armas de fogo, matando quase 1.000 vítimas, quase um quarto das quais foram fatais. Em 2018, 100 americanos morreram todos os dias e 274 foram feridos por armas de fogo.
Nos Estados Unidos, existem 2,3 milhões de pessoas presas, um quarto da população carcerária mundial e 10,5 milhões de prisões a cada ano. Artigo 9: Não deve ser arbitrariamente detido.
137 americanos morrem todos os dias de overdose de opiáceos e, por falta de tratamento adequado, 251 de doenças cardíacas e 231, prematuramente, de câncer. 170 amputações evitáveis ​​associadas ao diabetes são realizadas diariamente. Artigo 25: Direito à saúde.
Repressão e vigilância policial dos imigrantes, separação de famílias, separação de pais e detenção indefinida de mais de 2.500 crianças, expulsão de 21.000 delas e medidas brutais que ameaçam os filhos de imigrantes imigrantes ilegais que cresceram e receberam educação nos Estados Unidos são abomináveis. Artigo 1: Direito à dignidade e liberdade
Artigo 11: Direito a um julgamento justo
Esse governo mantém os detidos indefinidamente em um vazio legal, indefeso, sem um tribunal ou julgamento justo, na prisão da Base Naval de Guantánamo que está usurpando nosso território.
Artigo 25: Direito ao bem-estar pessoal.
No país mais rico, 40 milhões de americanos vivem em condições de pobreza, incluindo 18,5 milhões em extrema pobreza. 25,7% das pessoas com deficiência estavam vivendo na pobreza até o final do ano passado. Mais de meio milhão de cidadãos dormem nas ruas.
Artigo 23: Direito ao trabalho.
Até o final de 2018, havia 6,6 milhões de desempregados nos Estados Unidos.
Artigo 25: Direito à saúde.
28,5 milhões de cidadãos não têm seguro de saúde e as medidas anunciadas privarão milhões de pessoas de baixa renda.
Artigo 26: Direito à educação.
Educação de qualidade não é acessível para a maioria da população. Metade dos adultos não consegue ler um livro escrito para a 4ª série. A igualdade de oportunidades nos Estados Unidos é um sonho. Adolescentes e jovens estão protestando corretamente porque seu governo os está privando de seus direitos ambientais.
Artigo 2: Não discriminação.
As mulheres ganham cerca de 85% da renda masculina nos Estados Unidos e devem trabalhar mais 39 dias por ano para compará-las. As acusações de assédio sexual estão aumentando.
A riqueza média das famílias brancas é sete vezes maior que a das famílias de ascendência africana. A taxa de mortalidade de crianças menores de um ano e mães no parto é duas vezes maior que a dos brancos.
Existe uma tendência racial distinta na população carcerária dos EUA e na duração das sentenças de prisão.
A corrupção prevalece no sistema político e no modelo eleitoral contra os postulados do artigo 21 da Declaração Universal dos Direitos Humanos, sobre o direito de participar da condução dos assuntos públicos. Existe uma lacuna crescente entre as decisões do governo e a vontade do povo. Minorias poderosas e exclusivas, especialmente grupos empresariais, decidem sobre a natureza e composição do governo, do Congresso e das instituições da administração da justiça e da aplicação da lei.
Os Estados Unidos são um país em que os direitos humanos são violados de maneira sistemática, geralmente massiva e flagrante. Eles representam apenas 30% dos instrumentos internacionais de direitos humanos e não reconhecem como tal o direito à vida, o direito à paz, o direito ao desenvolvimento, segurança, alimentação, direitos da criança.
Artigo 13: Liberdade de viajar.
O bloqueio também viola os direitos humanos e as liberdades civis dos cidadãos dos EUA, aos quais limita de forma injusta e arbitrária a liberdade de viajar a Cuba, o único destino proibido a eles no mundo. Sim, o governo dos EUA é responsável.
Sr. Presidente,
No ano passado, o Foreign Assets Control Bureau do Departamento do Tesouro e outras agências americanas multaram grupos financeiros em países terceiros, como o grupo italiano Unicredit e o Société Générale, um banco francês. , por violar o sistema de sanções contra Cuba. Dezenas de bancos estrangeiros foram intimidados e limitaram ou interromperam seus vínculos financeiros com nosso país.
Pessoas coletivas naturais, isto é, pessoas simplesmente, também são vítimas do bloqueio. Uma cidadã alemã estacionada na embaixada cubana em Berlim foi informada do fechamento de sua conta na Amazon, alegando a existência de regulamentos de bloqueio.
A lei ilegal Helms-Burton orienta o comportamento agressivo dos Estados Unidos contra Cuba. Sua essência é a pretensão flagrante de violar o direito de autodeterminação e independência da nação cubana. Também impõe a autoridade legal dos EUA sobre as relações comerciais e financeiras de qualquer país com Cuba e estabelece o chamado primado da lei e jurisdição dos Estados Unidos sobre países terceiros. O bloqueio, como um todo, constitui uma grave violação do direito internacional, da Carta das Nações Unidas e dos postulados da Proclamação da América Latina e do Caribe como Zona de Paz.
Todo mundo não se submete à aplicação extraterritorial ilegal de restrições impostas pela lei dos EUA. Em junho de 2019, um juiz do Tribunal de Justiça de Haia decidiu em favor da PAM International, com sede em Curaçao, em seu processo contra a empresa holandesa EXACT Software Delft, agora uma subsidiária da KKR, com sede nos EUA, por a aplicação de disposições do bloqueio dos Estados Unidos contra Cuba, veredicto que obriga a continuar oferecendo seus serviços à PAM International, para o fornecimento de software a empresas e organizações cubanas.
Exemplos como este mostram que existem leis antídoto, instâncias da Organização Mundial do Comércio e formas de lidar com a aplicação extraterritorial do bloqueio contra Cuba.
Sr. Presidente,
O dano acumulado pelo bloqueio por quase 60 anos é de US $ 922 bilhões, dada a desvalorização do dólar em relação ao valor do ouro. A preços atuais, causou perdas quantificáveis ​​estimadas em mais de US $ 138 bilhões.
Ao longo dos anos, o bloqueio tem sido um grande obstáculo ao bem-estar e à prosperidade de muitas gerações de cubanos e continua sendo o obstáculo fundamental ao desenvolvimento econômico do país. Isso dificulta a atualização do Modelo de Desenvolvimento Econômico e Social e a implementação do Plano Nacional de 2030, a implementação da Agenda 2030 e a consecução de seus Objetivos de Desenvolvimento Sustentável.
Os efeitos do bloqueio, em particular medidas contra viagens, afetam particularmente o setor não estatal da economia.
Sem a perda de receita com a exportação de bens e serviços e os custos associados ao reposicionamento geográfico do comércio, o Produto Interno Bruto de Cuba teria aumentado a preços atuais na última década, a uma taxa média anual de cerca de 10%. %.
O dano anual infligido pelo bloqueio excede em muito o nível de investimento direto estrangeiro necessário para o desenvolvimento nacional.
Por quase seis décadas, Cuba foi vítima do sistema de sanções mais injusto, mais severo e mais longo já aplicado contra um país: sim, o governo dos EUA é responsável.
Apesar de todas as restrições e dificuldades enfrentadas por nosso povo, Cuba conseguiu frustrar as intenções evidentes do bloqueio, seu efeito esmagador nas últimas seis décadas e seu impacto inegável no potencial do país.
É a eficiência do sistema socialista cubano, do estado e do patriotismo, das convicções revolucionárias, da solidariedade, do consenso e da unidade do nosso povo que, apesar de sua escassez, permitiu a Cuba superar os sérios desafios que nos foram impostos.
Pode-se até imaginar se alguns países industrializados e tecnologicamente avançados seriam capazes de suportar um ataque tão longo e avassalador, para garantir um crescimento discreto, mas sustentável, de suas economias, preservar seus programas de desenvolvimento, avançar em direção a uma economia. serviços e conhecer e garantir o exercício dos direitos humanos, em condições de eqüidade, a todos os cidadãos, como é o caso de Cuba.
Sr. Presidente,
Esta Câmara confirmou repetidamente sua rejeição da aplicação de medidas coercitivas unilaterais pelo fato de serem contrárias ao direito internacional e à Carta das Nações Unidas.
Os Estados Unidos aplicam sistemas coercitivos de aplicação contra mais de 20 países e medidas unilaterais específicas contra dezenas de países, uma tendência que está crescendo sob o atual governo.
Como disse o comandante em chefe da Revolução Cubana, Fidel Castro Ruz, por ocasião do 50º aniversário das Nações Unidas, neste mesmo fórum, devemos aspirar a um mundo "sem bloqueios cruéis que matam homens, mulheres e mulheres". crianças, jovens e velhas, como bombas atômicas silenciosas ".
Sr. Presidente,
O governo dos Estados Unidos alega exercer domínio imperialista em Nossa América, citando novamente a antiga e agressiva Doutrina Monroe e a "diplomacia de canhões". Redistribui sua quarta frota e aumenta a presença e o poder de suas bases militares na região.
A definição da política de bloqueio pode ser melhor expressa no infame memorando elaborado pelo subsecretário de Estado Lester Mallory em abril de 1960, que cito: "(...) não existe tal coisa como oposição política real (...) A única maneira possível de perder seu apoio interno ao governo é provocar desencanto e desânimo por insatisfação econômica e escassez (...) Devemos implementar o mais rápido possível os meios possíveis para minar a vida econômica ... recusando a Cuba dinheiro e suprimentos para reduzir salários nominais e reais, com o objetivo de provocar fome, desespero e, finalmente, a derrubada do governo. "
A representante dos Estados Unidos ofende esta Casa com a linguagem inaceitável de interferência que ela usa para falar do heróico povo venezuelano, sua união cívica e militar e o governo bolivariano e Chávez, liderado pelo presidente Nicolas Maduro Moros, a quem expressamos nossa solidariedade invariável.
O governo dos EUA usa mentiras e calúnias como pretexto para aumentar sua agressão contra Cuba. Repito que nem ameaças nem chantagens tirarão qualquer concessão política. Também não renunciamos ao desejo de estabelecer, com esse mesmo governo, um relacionamento civilizado, baseado no respeito mútuo e no reconhecimento de nossas profundas diferenças.
Como o general do exército Raul Castro apontou em 10 de abril perante a Assembléia Nacional do Poder Popular: "Apesar de seu imenso poder, o imperialismo não tem capacidade para romper a dignidade de um povo unido, orgulhoso de sua história e da liberdade conquistada ao preço de tantos sacrifícios. "
Cuba está ciente do abismo ético e político que existe entre o povo dos Estados Unidos e seu governo e fará todo o possível para desenvolver os laços profundos e amplos que os unem aos cidadãos.
Sr. Presidente,
Ilustres representantes permanentes; Senhoras e senhores delegados.
Somos profundamente gratos a todos aqueles que expressaram sua rejeição ao bloqueio contra nosso país e àqueles que sempre nos acompanharam em nossa incansável luta para acabar com essa política.
Como afirmou o Presidente da República de Cuba, Miguel Diaz-Canel, em 10 de outubro: "Há dias intensos e difíceis nos esperando, mas ninguém vai tirar de nós a confiança no futuro em que devemos nossos filhos. a Pátria que nossos pais ganharam por nos levantarmos. "
Em nome do povo heróico, dedicado e solidário de Cuba, peço mais uma vez que vote a favor do projeto de resolução contido no documento A / 74 / L.6 "A necessidade de suspender o embargo econômico, comercial e financeiro imposto a Cuba. Cuba pelos Estados Unidos da América ".
Obrigado (Aplausos).
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Coup d’Etat en Bolivie : cinq leçons (Pagina12)

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Coup d’Etat en Bolivie : cinq leçons (Pagina12)

photo AFP
La tragédie bolivienne nous donne plusieurs leçons que nos peuples et nos forces sociales et politiques populaires doivent apprendre et graver à jamais dans leur conscience. Voici, en prélude à un traitement plus détaillé à venir, une brève énumération de l’exécution du plan.
Tout d’abord, que même si l’économie est gérée de manière exemplaire comme l’a fait le gouvernement Evo, assurant la croissance, la redistribution, le flux des investissements, même si tous les indicateurs macro et microéconomiques sont améliorés, la droite et l’impérialisme n’accepteront jamais un gouvernement qui ne sert pas leurs intérêts.
Deuxièmement, il faut étudier les manuels de propagande, les documents publiés par diverses agences américaines et leurs porte-parole déguisés en universitaires ou journalistes afin de pouvoir percevoir à temps les signes de l’offensive. Ces écrits soulignent invariablement la nécessité de briser la réputation du leader populaire, ce qu’on appelle dans le jargon l’assasinat du personnage en le traitant de voleur, corrompu, dictateur ou ignorant. C’est la tâche confiée à des communicateurs sociaux qui s’autoproclament « journalistes indépendants », qui, à la faveur de leur contrôle quasi-monopolistique des médias, imprègnent le cerveau de la population avec ces diffamations, accompagnées, dans ce cas, de messages haineux dirigés contre les peuples indigènes et les pauvres en général.
Troisièmement, une fois ce qui précède accompli, c’est au tour des dirigeants politiques et des élites économiques d’exiger « un changement », de mettre fin à la « dictature » d’Evo qui, comme l’a écrit l’impresentable Vargas Llosa, est un « démagogue qui veut rester au pouvoir ». Je suppose qu’il sablera le champagne à Madrid quand il verra les images des hordes fascistes piller, brûler, enchaîner des journalistes à un arbre, raser une femme maire et la peindre en rouge et détruire le procès-verbal de la dernière élection pour remplir le mandat de Don Mario et libérer la Bolivie d’un démagogue diabolique. Je mentionne le cas de Vargas Llosa parce qu’il a été et est toujours le porte-drapeau immoral de cette attaque ignoble, de ce crime sans bornes qui crucifie les dirigeants populaires, détruit une démocratie et installe le règne de la terreur par des bandes de tueurs à gages engagés pour « corriger » un peuple digne qui avait l’audace de vouloir être libre.
Quatrièmement : les « forces de sécurité » entrent en scène. Dans ce cas-ci, il s’agit d’institutions contrôlées par de nombreux organismes, militaires et civils, du gouvernement des États-Unis. Ils les entraînent, les arment, font des exercices conjoints et les éduquent politiquement. J’ai eu l’occasion de le constater quand, à l’invitation d’Evo, j’ai inauguré un cours sur « l’anti-impérialisme » pour les officiers supérieurs des trois armes. J’ai été alors choqué par le degré de pénétration des slogans américains les plus réactionnaires hérités de la guerre froide et par l’irritation non dissimulée causée par le fait qu’un Indien était président de leur pays. Ce que ces « forces de sécurité » ont fait, c’est se retirer de la scène et laisser le champ libre aux actions incontrôlées des hordes fascistes — comme celles qui ont agi en Ukraine, en Libye, en Irak, en Syrie pour renverser, ou dans ce dernier cas essayer de renverser, les dirigeants qui dérangeaient l’empire — et ainsi intimider la population, le militantisme et les membres eux-mêmes du gouvernement. En d’autres termes en créant une nouvelle figure sociopolitique : le coup d’Etat militaire « par omission », permettant aux bandes réactionnaires, recrutées et financées par la droite, d’imposer leur loi. Une fois la terreur installée et face à l’impuissance du gouvernement, l’issue était inévitable.
Cinquièmement, la sécurité et l’ordre public n’auraient jamais dû être confiés en Bolivie à des institutions telles que la police et l’armée, colonisées par l’impérialisme et ses laquais de la droite autochtone. Lorsque l’offensive contre Evo a été lancée, une politique d’apaisement et de non-réponse aux provocations des fascistes a été choisie. Cela a servi à les enhardir et à faire croître la pression : d’abord, exiger le ballotage ; ensuite, brandir la fraude et exiger de nouvelles élections ; puis, des élections mais sans Evo (comme au Brésil, sans Lula) ; plus tard, la démission d’Evo ; enfin, devant sa réticence à accepter le chantage, semer la terreur avec la complicité de la police et des militaires et forcer Evo à démissionner.
C’est dans les manuels, tout vient des manuels de propagande. Apprendrons-nous ces leçons ?
Atilio A. Boron
Traduction : Venesol
https://venesol.org/
https://www.facebook.com/venesolidarite/
»» https://www.pagina12.com.ar/230296-el-golpe-en-bolivia-cinco-lecciones
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