sábado, 19 de setembro de 2020

L’AMAZONIE BRÛLE et aussi… LE PANTANAL, encore plus grave

           L’AMAZONIE BRÛLE et aussi… LE PANTANAL, encore plus grave

 

 

   L’AMAZONIE BRULE, LE  PANTANAL AUSSI , LES BASSES MONTAGNES DE GOIáS VELHO  - dans l’état central de GOIáS ,  pas loin de BRASILIA , brûle aussi , LE BOIS AUTOUR DE SAO JOSE DO RIO PRETO DANS L’état de Sao Paulo a déjà BRÜLE 93%, et on coupe les arbres , on détruit les sources d’eau, les  réserves d’eau partout – ( mais à  la vorace coca cola  LE GOUVERNEMENT a  permis de  « boire» tout ce qu’elle voudra…)

   RÉALITÉ  ET CONSÉQUENCES

                                     INTRODUCTION :

 

    En Europe et en particulier en France, où je suis, on mentionne le Brésil actuellement pour trois  raisons :

1-      un gouvernement catastrophique,  qui a creusé les problèmes économiques, sociaux et politiques qui ne font qu’augmenter

2-       un mépris pour la majorité de la population qui est pauvre avec une lamentable et contradictoire  gestion du problème sanitaire de la pandémie du coronavirus, considérée par un président illettré, mais arrogant et terriblement mal élevé,  comme « une petite grippe » ; résultat : déjà plus de 133 000 MORTS , selon des données officielles (sic) ;

3-       Un terrible traitement incendiaire pour détruire la faune et la flore du pays  - sans parler des populations autochtones, les indiens, les peuples de la forêt, des « quilombolas » (descendants des esclaves qui,  au XIXe  siècle ont fuit de la cruauté des « seigneurs » des terres, et ont fondé des petites communes) ; et d’autres. (l’Histoire registre 1888 comme  l’année de l’Abolition de l’esclavage, sic !) Tout cela pour laisser libre leurs terres pour la plantation du soja et du mais, qu’ils ( les  riches propriétaires fonciers) vendront à la Chine et à d’autres pays, laissant la population brésilienne sans beaucoup à manger. On prévoit déjà la faim bien implantée dans le pays  l’année prochaine, car celui qui se sent  un roi despotique  et qui fait semblant de gouverner le pays,  il n’a pas pensé aux réserves de grains, tels que le riz et les haricots secs  - deux produits qui sont tous les jours dans l’assiette des brésiliens, même ceux de la classe moyenne ou haute. Mais le problème de l’environnement   ne reste pas là, et les incendies font partie de ce « plan » diabolique, car l’intérêt d’avoir des terrains proches des zones urbaines – comme l’incendie à côté de la ville de SAO JOSE do RIO PRETO dans l’état de Sao Paulo – entre cette ville de 500 00 habitants et celle de Mirassol, plus petite,  a à voir avec   la voracité des entreprises de la construction d’immeubles. Beaucoup d’entre elles cherchent des endroits proche des villes pour faire construire leus bâtimens, leurs immeubles, en général assez hauts avec beaucoup d’apparts très chers, et tout indique - à part du blanchiment d’argent, obtenu bien sûr ,  illégalement -   qu’ils  (les « entrepreneurs d’immeubles)  ont profité de la station sèche pour brûler deux grandes propriétés de l’état – une d’elle qui servait  comme une sorte de « laboratoire » pour la fac de Sciences de l’Université locale, l’UNESP où j’ai travaillé – pour les cours de Zoologie, Botanique et d’autres.  Une fois toute cette grande extension libre d’animaux et de plantes, des végétaux, des insectes  et des arbres, on pouvait attendre que le gouvernement de l’état vende à pris de banane pourrie, toutes ces hectares/ la forêt  de l’état  qui a 297,18 hectares a perdu 78% de sa vie, et la « estaçao ecológica » a perdu 93 %  dans un territoire de 157, 47 hectares. Beaucoup d’animaux sont morts carbonisés ainsi que des oiseaux, des insectes, parmi eux, ceux qui  font la pollinisation.

                              Le but de cet article n’est pas  de parler des deux premiers points, même quand je suis très consciente de  l’implication de tous ces éléments dans les conséquences tragiques pour l’environnement, mais celui  de vous présenter  la FORÊT DE « CERRADO », celle qui est la forêt qui a  presque toutes les mêmes  caractéristiques du PANTANAL, au centre du Brésil, qui a été formé des millions d’années avant l’AMAZONIE et  essayer d’expliquer pourquoi l’extinction de ce grand réservoir d’eau et de beaucoup de  « vies » naturelles -  qui ne sont pas encore  toutes connues  et répertoriées - sont extrêmement  importantes pour le Brésil, bien sûr ,  l’eau et le climat, pour commencer, mais pour toute l’Amérique  et pour toute la planète ; c’est un grand spécialiste  local d’une excellente université de la région,   qui nous explique pourquoi cette vie minuscule du soi –disant  « homme « , « homo sapiens » , le plus  grand prédateur qui existe, saura très brièvement qu’il n’aura pas ,  beaucoup d’années – 4, 5, une décennie peut- être pour jouir d’un profit sale et misérable, qui lui laissera  la bouche sèche. Disons que cet article est l’épisode d’un feuilleton macabre, où à la place – ou avant – de mourir de faim, il mourra de soif.

 

   Roselis BATISTAR

                         DEUXIèME ÉPISODE DEMAIN

   Est-ce que les meurtriers , repentis, vont réussir à « ressusciter » le jaguars du pantanal ? (Obs. : l’endroit au monde qui avait le plus grand nombre de jaguars    -«  a onça pintada » était au Pantanal brésilien).

Obs. : le mot « pantanal » vient du mot « pântano » qui veut dire marécage ; soit ’Amazonie, soit le Pantanal sont – ou étaient – des forêts humides qui n’ont jamais brûlés « sans l’aide de  «  l’homo sapiens ».

ETHNOLINGUISTE qui a travaillé dans la forêt de « cerrado », au Brésil central, auprès des indiens kraho. Ma recherche avec les kraho a duré 4 ans.

                France,  Reims,  le 18 septembre  2020 .


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